Jour 5, 1 decembre 2016
25 ans, Afghan. Après quelques jours, il s'est retrouvé seul Afghan au milieu de 10 autres réfugiés Soudanais dans la maison Neva à Taizé. Tout le monde savait qu'à Calais les tensions entre Soudanais et Afghans étaient très fortes. Grâce à Nemet et à ses amis soudanais, nous avons appris pendant cette année que les préjugés et les oppositions annoncés pouvaient être surmontés. La cohabitation qui nous semblait tellement impossible au départ est devenue naturelle. Et nous avons trouvé un nouveau nom à la maison qu'ils habitaient: Soudanistan.
La présence de Nemet a aussi beaucoup aidé le groupe à faire des progrès spectaculaires en français. S'il n'avait pas été là, les Soudanais auraient continué à parler tout le temps en arabe entre eux. Mais avec Nemet dans la maison, tout le monde devait s'adapter et parler une langue commune qui devint naturellement le français. Actuellement, Nemet travaille en tant qu'apprenti maçon et loue un studio dans le village voisin.
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